Pour la troisième année
consécutive, Dior Joaillerie participe à la Biennale des Antiquaires et présente
la ligne « Dear Dior » : les premiers mots d’une lettre signée
par la créatrice Haute-Joaillerie de la maison, Victoire de Castellane. Victoire rend
possible de porter le souvenir d’une grande ville autour d’un doigt. Elle
souhaite « que les bijoux ressemblent à une ville vue d’avion la
nuit ». Des petites pierres comme les miniatures des grandes, de celles
qui font nos villes, l’étonnant contraste, car il nous surprend
toujours de la lumière sur fond de nuit. L’image fugace d’une ville qui se
rétrécit de plus en plus pour se fondre en un point brillant lorsque l’avion a
pris suffisamment d’altitude.
Victoire de Castellane ne transpose
pas seulement les villes mais elle découd aussi les robes: ses créations
reprennent le dessin exact des doublures en dentelle des robes coutures crées
par Christian Dior entre 1947 et 1957. Une mise en perspective qui miniaturise l’envers
des robes. Elle inverse aussi l’héritage Dior lorsqu’elle réalise de vrais
bijoux ayant l’air de faux alors que Christian Dior avait l’habitude de parer
ses mannequins de faux bijoux qui avaient l’air de vrais. Elle avance ainsi, à
rebours, et toujours brillante.
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