Comment stratégie Hi-tech se conjugue avec textile,
selon Tadashi Yanai, fondateur de l'enseigne japonaise Uniqlo.
Quel est le point commun entre les chemises Oxford et
l’iPhone d’Apple ? La réponse de Tadashi Yanai : le minimalisme, la
performance, la fiabilité. Dans un entretien qu’il consacre au WSJ il affirme
que sa stratégie marketing s’inspire de celle de Steve Jobs qui a eu l’audace
de transformer un design minimaliste en symbole de qualité et d’innovation.
Minimalisme à l’intérieur des boutiques Uniqlo dont la
disposition sobre et élégante est très étudiée : espaces épurés et écrans
plasma comme symboles Hi-tech. Les lignes des vêtements sont simples, les prix
largement abordables. Les fibres utilisées sont innovantes : la dernière
nouveauté, Airism, tellement léger qu’on ne remarque pas qu’on le porte.
Mais la stratégie d’implantation du groupe n’a rien de
minimaliste, au contraire, elle est des plus ostentatoires. Uniqlo est présent
dans les plus grandes avenues du monde, une des boutiques les plus notables est
le magasin géant sur la cinquième avenue de New York. Uniqlo va ouvrir deux
nouvelles boutiques aux Etats-Unis cet automne (à San Fransisco et au New
Jersey), et prévoit d’ouvrir encore des centaines de magasins, une vingtaine ou
trentaine par année. La marque sera aussi plus présente sur la Toile et ouvrira
un site de e-commerce.
Cette visibilité globale rend la marque incontournable
dans le paysage des capitales et lui attire la faveur du grand public et la collaboration
de grands noms : Jil Sander, la designer minimaliste allemande jusqu’en
2011 avec la ligne +J et plus récemment, le joueur de tennis Novak Djokovic.
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